Commentaires - Chapitre 12 - Saved by the bell - Les spectacles des Enfers y ramènent ceux qui...

Song : ♫

"Nous te donnons Rendez-vous demain, à la bibliothèque, à 17 heure 07..."

Sans doute était-ce là les derniers propos que Blanche ait pu entendre, après avoir pris avec ses deux interlocuteurs son repas, dans la salle de classe B24, et y avoir laissé quelques miettes...
Elle avait pris ce repas aux environ de 13 heures, et ma légendaire ponctualité m'avait condamnée à la louper lorsque, moi-même invitée, je me rendais au rendez-vous se tenant dans la salle voisine, une heure et demi plus tard, m'étonnant de l'absence de miettes sur le sol.
De toute évidence, mes acolytes avaient pris leur repas ailleurs. Et s'ils avaient fait cela, c'est bien sûr pour que je ne me doute de rien...

Leur plan avait été parfait. Et pourtant, l'oubli de trois simples lettres avait suffit pour me mettre la puce à l'oreille.

-Lorsque l'alerte a été donnée suivant laquelle je détenais le livre renfermant nos secrets, quelque chose m'a intrigué... Contrairement à son habitude, Monokuma n'avait pas prononcé son traditionnel "LOL~" alors que, il me l'a dit lui-même, il n'oublie jamais rien. Vous pouvez en témoignez, n'est-ce pas, dis-je en me tournant vers la bouquetin et le fennec.

Mais je continuais mon résonnement.

-Si Monokuma n'oublie pas, le scénario envisageable pour expliquer ce phénomène est que... Ce n'est pas lui qui a parlé...

-Mais... Comment ? Questionna Valen, les microphones sont ancrés dans les murs ! On ne peut pas y accéder à moins de les traverser !

-Non... Avec le séisme qui a précédé le meurtre d'Enigma... Des pièces et des plaques ont pu se déplacer...

-Oui ! S'écria Maritin dans une exclamation qui dévoila une canine pointue émanant de sa mâchoire, je me rappelle avoir vu des murs séparés en deux dans le sens de la largeur et de la hauteur !

-Alors quelqu'un ce serait immiscer là et aurait pris la voix de Monokuma. Il ou elle est certainement descendu pendant que nous nous battions tous... Mais pour le meurtre ?

-J'ai remarqué en inspectant le tiroir de ma chambre, repris-je, qu'il manquait à mon arc la pointe d'une de ses flèches...

-Nous avions déjà remarqué que Blanche avait au milieu du crâne une trace noire plus importante que les autres... C'est certainement cette pointe !

-Le soucis, grogna Sandster en montrant les dents, c'est que les portes doivent être fermées à clé et que seul leur propriétaire, avec leur manuel électronique, peuvent les ouvrir...

-Quelqu'un a peut-être volé celui d'Eclair, supposa le renard bleu qui, fidèle à sa parole, continuais de prendre ma défense.

-C'est impossible annonça Artémis d'un air inflexible qu'elle renforça en levant la tête d'une manière hautaine. Un étudiant ne peut pas porter sur lui plus d'un manuel, sinon, il déclenche une alarme.

-Mais si il y a deux coupables et que les microphones étaient monopolisés, réfléchit Shadow, les complices ont pu s'entendre pour neutraliser l'alarme !

Mon cœur battait un sang neuf et vigoureux, et mes poumons respirait avec sérénité un air nouveau. Même celui qui m'avait dédaigneusement appelé par "elle" marchait à présent dans mes pas, défendant ma théorie.

-Ç'aurait pu être possible, et ça l'est d'ailleurs peut-être, mais en fait, les deux partenaires n'avaient même pas besoin de cela car, au vu de l'établissement, il n'en existait qu'un...

-Exactement ! S'écria Monokuma, je rappelle que les manuel électronique nous permettent de vous répertoriez comme mort ou vivants dans l'établissement. Mais s'il est détruit... Vous acquerrez le statut "d'inexistant"...

Un silence béat se mit en place. Cette fois, ma bouche fut la seule à pouvoir articuler des mots, alors que celles de tous les autres se tenaient ouvertes comme celle d'un boa prêt à bondir sur sa proie, la surprise en plus.
Je n'en demeurais pas moins anxieuse et calculait mes futurs propos comme un équilibriste sur un fil dénué de filet. Si la métaphore avait été réelle, les battements de mon coeur trop puissants m'auraient à coup sur faite tomber...

-C'est à mon avis cela. Un des élèves s'est présenté comme inexistant et a utilisé un manuel pour ouvrir la porte...

-Mais... Il n'y a que ton manuel qui peut ouvrir ta porte ! Comment ont-ils fait pour pénétrer dans la tienne ?

Je baissais la tête en ravalant durement ma salive. C'était le point noir de mon raisonnement. Tout le reste était parfait, mais cette petite pièce était l'os manquant au squelette...

-Pfffah... fit dédaigneusement Sandster, je m'en doutais, ta théorie n'est que du vent...

Je serrais les poings. Si je ne me réveillais pas vite, la téléportation de Shadow que Valen avait énoncée tout à l'heure allait apparaître comme la seule solution possible ! Et en hommage au hérisson noir qui, tout de même, avait pris ma défense quelques instants plus tôt (je n'était pas dupe, il voulait surtout faire mordre ses doigts à Valen) je voulais prouver son innocence , qui ne faisait pour moi pas un pli.

-.... C'était moi....

Deuxième mouvement unanime de l'assemblée. Ce fut cette fois à Maritin, d'être assailli par les regards.
Recroquevillé sur-lui même, les mains devant la taille et la tête baissée tel Venus dans le conque, le renard d'eau affichait un regard nostalgique et empli de regrets.
La peur m'assaillie. Se pourrait-il que je me sois trompée de coupables ?

Et si le duo de meurtriers avaient et Maritin et Shadow ? Si l'être Suprême s'était téléporté pendant que le renard usait de ses compétences informatiques pour pirater le système de l'établissement ?

Ma peur s'intensifia lorsque je me rendis compte que ma réflexion tenait parfaitement la route. Heureusement, Maritin se chargea de l'éclaircir :

-Dans le cas où je devais intervenir dans une chambre dans laquelle quelqu'un était menacé... Ou me cachais dans une pièce si j'étais poursuivi... J'ai modifié mon manuel en piratant les serrures et les codes de toutes les pièces de l'Institut...

Un long silence suivit une fois de plus cette réplique. Si ce tribunal avait été une pièce de théâtre, le public certainement demandé à rembourser leur place, tant les blancs étaient présents.

Mais là, même les meilleurs masques n'auraient su remplacer les parfaites expressions peintes sur nos visages. Horreur, surprise, rancoeur, dégoût... Chacun à sa manière réceptionnait la nouvelle. Désireux de s'expliquer encore, Maritin s'exclama :

-Je ne l'ai pas fait dans l'optique de vous faire du mal, je... Je voulais simplement vous aider le plus possible ! Mais si je l'avais dit plus tôt, j'aurais probablement été tué

-As-tu conscience de la puissance de l'arme que tu as confectionné seul dans ton coin ? Grinça Shadow dans une colère qui faisait grandir ses yeux de flammes opaques, si quelqu'un été parvenu à mettre la main dessus.... Et ça a été le cas, en plus !

-Je sais, continua Maritin, le ton emplit de culpabilité, j'ai quitté ma chambre quand j'ai vu que Valen s'en prenait à Eclair, et j'ai laissé la manuel passe-partout sans surveillance !

Son ton respirait la catastrophe. Mais moi, je le remerciais d'une pareille nouvelle

-Nous pouvons donc dire que Maritin a bien laissé sans surveillance le manuel, ce qui a permis à l'assassin de s'en emparer et d'ouvrir la porte avec....

-Teuhteuhteuhteuh.... Qu'est-ce qui nous dis que ce n'est pas toi qui a volé ce manuel pour entrer dans la chambre de Blanche ? Persiffla Sandster à l'attention de la forme de vie Ultime

-Mais t'es débile ? Valen a lui-même dit qu'il pouvait se téléporter ! Si Shadow avait du commettre le meurtre, il l'aurait fait de nuit en moins de trois secondes et sans même réveiller sa victime.

Abasourdis par les propos que je venais d'envoyer, les participants se tournèrent vers moi en affichant un air tel que j'aurais pu entrer dans leurs yeux.

Alors, je décidais de jouer cartes sur table, et de déballer tout ce que je savais :

-Je dois tout d'abord, et comme Maritin, avouer que j'ai ma part de responsabilité dans ce meurtre. Il y a deux jours, je me suis alliée à deux d'entre nous pour tenter de dérober le livre des secrets. Nos motivations étaient certainement différentes, mais notre plan était bien sur que je fasses diversion, pendant que mes deux acolytes volait le livre.

J'admets avoir été d'une stupidité et d'une naïveté hors normes, à ce moment là...
Mais ça va changer...

J'accompagnais cette dernière phrase d'un lent regard se levant progressivement en face de moi, et révélais tout ce que je savais :

-L'alarme a été lancée par un premier individu, qui s'est infiltré dans les cloisons du bâtiment pour accéder à un micro. Cette personne a également baissé la solidité des caméras.

En effet, je m'étais après coup rappelé que je n'avais pas su les brûler lors de mon premier jour ici, alors que là, elle s'était consumée presque immédiatement. Et ma colère n'était pas en faute, contrairement à ce que je croyais...
-Mais comment expliques-tu les bruits de pas que j'ai entendu ?

Sans même le savoir, tous les êtres autour de moi étaient en train de m'aider à démêler l'écheveu mystérieux du sanctuaire qui nous entourait.
Et pourtant, chacun d'entre nous n'en savait au total que la moitié...

-Je... J'y viens... Les deux acolytes ont quitté leurs postes respectifs, c'est à dire les micros dont ils avaient pris le contrôle, et la chambre de Maritin dont ils avaient enlevé le manuel secret, peu de temps avant que Valen et moi entamions un combat dans la chambre du renard.

-Mais comment ont-ils su que Maritin détenais un tel engin ? Souleva Shadow

Encore une fois, les participants, s'ils ne m'aidaient pas, parvenait à couper mon raisonnement dans son élan. Et aussi intelligentes que pouvait être leurs remarques, redémarrer un cerveau aussi fatigué que le mien à cet instant-là était aussi difficile que de démarrer un moteur de poids-lourd après un long mois d'hiver : long et laborieux.

-C'est encore de ma faute...

Visiblement plus détendu, Maritin, qui commençait à comprendre le fin mot, se dévoila cette fois-ci avec un sourire légèrement gêné :

-En fait... J'ai dévoilé ce secret à Blanche. Pardon, hein, mais de nous tous, c'était celle que je soupçonnais le moins de commettre un meurtre...

-Tu n'en rates pas une... admit Shadow en se massant légèrement le crâne de sa main gauche.

Pour ma part, l'effervescence commençait à remonter. Je comprenais de mieux en mieux le stratagème employé par les coupables qui, en l'occurrence, avait l'allure d'un véritable coup monté.

Mais une fois de plus, la sournoise réponse à tout ce massacre ne semblait pas venir. J'avais mes deux coupables... Mais tout cela me semblait trop simple...
Comme par mécanisme, je tournais la tête vers l'image montrant le corps de Blanche, semblable au légendaire agneau sacrifié sur l'autel. Si seulement j'avais pu trouver sur son visage la réponse...

Mais après l'avoir fixé quelques minutes, mes oreilles se baissaient, sachant pertinemment que, une fois de plus, les multiples tortures que j'avais fait subir à mon cerveau le firent vaciller, et ma contemplation de ce cadavre était devenue aussi inutile que si j'avais tenté de le ramener à la vie...

Mes pupilles se baissaient dans un soupir de désarroi. Ce n'était pas sur ce visage endormi que se trouvait la réponse...

Mais, sournoise et maligne comme une vipère dansant dans le désert, c'est naturellement qu'elle vint se présenter sous mes yeux, obligeant ces derniers à s'agrandir et ma bouche à suivre leur mouvement.
J'en étouffai un souffle révélateur.

-Attention ! Upupupu~ Je dois vous rappeler que le tribunal de classe est limité dans le temps ! Il vous reste une minute trente pour résoudre l'enquête, sans quoi... Vous serez à présent tous perdants !

Plusieurs exclamations effrayées s'élevèrent. Les regards s'échangèrent à nouveau. Maritin, catastrophée, s'exclama :

-Il faut vite que l'on assemble toutes nos théories pour résoudre ce mystère !

-Le problème, renchérit Valen en serrant le poing, c'est que toutes nos théories visent des coupables différents...

-Nous savons pourtant tous quelque chose susceptibles de nous aider ! S'écria Shadow qui semblait ne pas supporter qu'une situation lui échappe.

Et alors je pinçais mes lèvres à les en faire signer, implorant tous les rouages de mon cerveau de s'activer dans l'ordre précis qui me permettrait de donner la réponse, une vois fluette semblable à ceux qui souhaite se faire oublier, demandant :

-Peut-être qu'au vu de la situation, on devrait directement demander au coupables de se dénoncer, non ?

Ma tête se relevais avec la même lenteur que si on avait placé quelque chose d'énorme en face de moi.
Et en l'occurrence, ici, c'était une énorme évidence.

Recroquevillée sur elle-même, presque invisible depuis le début de la séance, sa silhouette ressemblant à un vase au formes étranges, ses mains nouées dans son dos, et son genoux droit occulté par un de ses sabots signifiant sa gêne de présenter cette proposition.
Et elle se lisait jusque dans son regard vert...

Pendant un instant, il me semblant que j'étais l'unique accusée d'un tribunal, que ce face à face se faisait dans un sanctuaire dénuée de toute vie, que seule la noirceur et l'oubli étaient nos présents alliés.

Mais je me trompais.

-Pourquoi dis-tu cela, Artémis ?

Fixant la bouquetin placée à côté de lui d'un regard qui la fit immédiatement taire, Shadow avait prononcé sa phrase en se retournant lentement, ses sourcils s'étant d'abord écartés dans une expression de surprise, pour finalement s'abaisser d'un air de suspicion.
L'ongulé afficha une mine effarée, autour d'elle semblait s'être refermée la toile d'araignée qu'elle avait longuement tisser...

-Artémis... Tu es un bouquetin, n'est-ce pas... demanda alors Maritin d'une voie que je ne lui connaissais pas.

Ce fut à mon tour de tournait la tête vers mon voisin. Abaissant sur ses yeux océans un air de déception et de tristesse de ceux qui avaient tout abandonné, le renard fixait la chevrette aux yeux verts, et continua :

-T'insérer dans les milieux surélevés... Doit être une chose facile, pour toi...

L'accusée frémit jusqu'à ses cornes. Elle fixa l'assemblée restante d'un regard choqué, avant que je ne vienne moi-même ajouter au pieux déjà enfoncé mon coup de maillet :

-Blanche... A été tuée à l'aide d'un projectile qui a été tiré depuis un conduit d'aération. Le tir devait être parfait, car sa grille ne s'est pas enlevée, mais deux de ses barreaux sont légèrement écartés...

Je venais tout juste d'énoncer le détail qui venait de se présenter à ma vue. Et, sans que je n'ai eu le temps de continuer, les voies de Shadow, Valen et Maritin s'entrechoquèrent :

-A supposer qu'il y avait un passage entre les murs dans la chambre de Blanche, son tueur a pu l'emprunter, rejoindre un conduit d'aération, et y ramper pour l'atteindre... commença le hérisson noir.

-En plus, renchérit son homologue bleu, si cette personne était suffisamment habile pour s'introduire dans un conduit et passer entre les murs, elle a facilement pu désactiver les caméras !

-Mmmmh... Ça n'aurait pas changer grand chose, déclara Maritin. Monokuma choisit quels enregistrements peuvent nous être délivrés lors des jugements... S'il a eu accès au système informatique du bâtiment, il en aurait certainement profiter pour désactiver ou modifier autre chose !

-L'alarme...

C'était cette fois-ci moi qui répondais. Dans un souffle, je venais de lâcher le mot qui allait commencer la longue litanie :

-Blanche rêvait de liberté... Comme nous tous... Et il est tout à fait évident que, dirigée par la soif de sortir de cet endroit, elle ai révélé à ses deux assassins l'existence du passe-partout de Maritin, comme moyen de sortir d'ici...

-C'est un peu l'insulter... répliqua Sandster. Tu la crois vraiment suffisamment stupide pour ça ?

-Mais fermez-là ! Laissez-là finir ! Hurla Shadow que les répétitions et l'écoulement du temps rendaient légèrement nerveux.

-Chose également étrange, repris-je, Blanche n'était pas présente au moment de l'annonce, et même, elle ne se trouvait pas au rez-de-chaussée au moment des faits... Et elle n'est pas la seule...

Un silence s'installa pendant lequel je ne perçu que les battements de mon coeur. J'ignorais son tambourinement qui rendait ma respiration ondulante et continuais :

-Blanche était encore en vie lorsque je me suis battu contre Valen. Aussi, elle a certainement vu la pointe de l'épée dépasser du sol de la bibliothèque. Mais si un des deux complices qui l'a assassiner se trouvait en face d'elle, un autre, en revanche, se trouvait ailleurs, et était occupé à autre chose...

-Ce serait donc ça les bruits de pas que j'ai entendu ? Demanda l'élite de la dissimulation.

-Dépêchez-vous ! Pressa l'être Suprême, il nous reste 49 secondes !

-Les deux complices ont commencé par s'insérer par une ouverture entre les murs se trouvant dans la salle B25, ont accédé au système, et ont lancé cette fausse accusation contre moi.

-Comment savais-tu qu'ils étaient là-bas ? M'interpella le canidé bleu à côté de moi.

-Parce que, comme je l'ai dit, c'était dans cette salle qu'ils m'avaient donné rendez-vous pour élaborer un plan pour détruire le livre.
Ce que je ne savais pas, c'était que Blanche aussi était dans le coup...
Je reprends. Une fois que l'attention était sur moi, ils ont quitté leur place. Là, ils ont repéré un passage menant directement aux chambres, de manière beaucoup plus rapide.
Ainsi, alors que Valen et moi étions en train de nous affronter, les deux acolytes ont pénétré dans ma chambre après avoir volé le passe-partout de Maritin au préalabloe, après que Blanche leur en ai révélé l'existence.

-C'est vrai que je l'avais laissée ouverte, avoue l'intéressé, coupable...

-Ils y ont volé mon arc, continuais-je en ignorant la remarque du renard et l'expression désespéré de Shadow en face de moi, et ont regagné la chambre de Blanche, mais cette fois-ci sans prendre de passage secret, puisque tout le monde était occupé à se battre.
Valen a entendu les deux bruits de pas et, uns fois de plus, les alliés ont utilisé le pass de Maritin pour entrer dans la chambre de Blanche.

-Mais je croyais que seule une personne ne possédant pas de manuel pouvait en porter deux sur elle ! S'écria Shadow qui devenait de plus en plus fou.

Le temps, en effet, n'annonçait plus que 26 secondes...

-Parce que l'un des deux alliés à détruit le sien dès son entrée ici, s'assurant, de manière consciente ou non, une sécurité et un avantage absolu. En effet, s'il avait agit seul, il aurait été considéré comme inexistant...

Je surveillais l'assemblée. Et une moue de dégoût apparut bel et bien sur le visage du deuxième suspect que je visais.

15 secondes.
Je décidais d'en finir.

-Les deux meurtriers sont entrés dans la chambre de Blanche. L'un est entré dans un passage mural et a rejoint un conduit pendant que l'autre partait remettre mon arc à sa place, toujours en possession du pass. La personne qui a tué Blanche a employé la pointe d'une de mes flèches...

-Mais... L'espace dans le conduit est beaucoup trop petit pour dégainer un arc et tirer une flèche ! Souleva Valen.

10 secondes...

-Je sais, continuais-je en essayant de détacher mon corps de la conscience qui lui hurlait de paniquer, c'est pour cette raison que j'ai préciser l'utilisation d'une pointe de flèche....
La personne qui a tiré sur Blanche était l'élite de l'attaque à distance, et elle a utilisé sur la victime l'arme qui lui a été attribuée et qu'elle avait déjà avec elle : une sarbacane !

Artémis trembla. Son air atteignit le paroxysme de la peur avant qu'une lueur sombre n'envahisse l'émeraude de ses yeux.
L'araignée avait mordu.

6 secondes...

-Et l'autre coupable ? S'enquit Maritin

-Il s'agit de la dernière personne que je n'ai pas cité dans mon récit. Le seul capable de creuser des cavités capables d'accueillir des corps entre deux murs, et qui avait détruit son manuel scolaire dès son arrivée ici.

4 secondes.

En face de moi, Sandster releva le menton, les cicatrices ponctuant son oeil droit le rendant presque effrayant.

2 secondes.
Le gong sonna.

Pim Pom Pam POOOOOOOOOOOOOOOOM~
Félicitations ! Vous avez trouvé les deux coupables ! Ce n'était pas une mince affaire !
Mais avant que nos deux chers amis nous quittent, je tiens à ajouter quelques révélations supplémentaires~

Les micros ont été monopolisés pour une durée de 4 secondes qui ont suffit à retourner tout l'institut. A ce moment là, cependant, Blanche s'était déjà rendu à la bibliothèque, et, comme elle se situait à l'étage, l'avertissement ne lui est pas parvenu.
Elle a été victime de la même machination qu'Eclair : unir ses forces à celles de Sandster et Artémis pour retrouver le livre et le détruire, étant persuadée de sa sécurité, puisqu'il ne pouvait y avoir deux coupables...

Vous avez fait preuve d'intelligence, d'intuition, ou pour d'autres d'un machiavélisme à toute épreuve...
Mais les choses sérieuses ne font que commencer...

Les oreilles se dressèrent. Comme des biches cachées derrière un taillis ayant perçu le pas d'un loup, nous demeurions attentifs, ne relâchant pas même la pression qui pesait depuis si longtemps sur nos épaules.

Monokuma sortit alors d'un double fond de son trône un épais livre que je reconnu tout de suite.
L'objet de toute l'agitation qui nous avait animés...

-Ce livre, dit l'ourson en le présentant d'un geste ample de sa petite patte, renferme les secrets de la session Kibougamine de cette année ! Blanche avait compris ce qu'il se passait, et elle m'avait personnellement signaler sa position !

Puisqu'il est inutile de ressasser le passé, je ne vais que révéler les secrets de ceux qui sont encore vivants... Enfin, de ceux qui vont le demeurer sur plus d'une heure, normalement. Upupupu~

-Maritin LeYoshi possède en son for une entité maléfique.
-Valen Asdrubael est le dernier survivant d'une espèce extra-terrestre.
-Eclair Reï est la descendante d'une espèce millénaire aux pouvoirs divins.
-Shadow the Hedgehog.... a été trahi....

Un nouveau coup tomba, mais pas de gong, cette fois. C'était en fait un vrai tonnerre, qui venait de s'abattre sur nos têtes....

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Pim Pom Pam POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM

Toi qui a lu ce chapitre en entier, tu peux être fier ! Il a été pour moi le plus dur à écrire, me perdant dans tous mes arguments et théories.
Mais j'espère qu'à vous au moins, il vous aura plu et que vous ne vous serez pas trop perdus dans toutes les hypothèses soulevées...

C'était donc le dernier tribunal de DanGeRous Pain. Mais attention ! Le périple de nos amis n'est pas encore fini ! Quels nouveaux secrets vont être révélés ? Quelles sentences vont être à subir ?

Et quel mystère dirige l'académie Kibougamine ?

Vous le saurez... Si vous survivez !!!